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En termes simples

Qu’est-ce qui distingue les ventes d’actions ?

18 février 2016

Pendant les jours qui mènent au Vendredi fou, les acheteurs sont occupés à planifier leur attaque, cherchant à cerner les magasins qui offriront les meilleures aubaines. Leur objectif est de trouver les produits qu’ils connaissent et qu’ils aiment, à des prix radicalement réduits. Au paroxysme de la frénésie, les gens font la queue pendant des heures et en viennent même aux coups pour obtenir ces quantités limitées de produits à bon marché. Réaliser une aubaine peut être si agréable. Pour certains, c’est la définition du succès.

Il existe une situation semblable dans l’immobilier. Ceux qui profitent d’un bon financement attendent avec impatience en coulisses une correction afin de pouvoir bondir sur une propriété dans le quartier de leur choix, vendue moins cher que ce qu’ils pourraient se payer autrement. Tout le monde s’entend à dire que des occasions d’achat attrayantes se créent après l’éclatement d’une bulle immobilière et que les prix baissent alors de 10 %, 20 % ou plus.

Mais mystérieusement, il n’en va pas de même sur le marché boursier. Les acheteurs ne voient pas les baisses de prix comme l’occasion de trouver une bonne affaire; ils fuient même le marché dans de tels cas.

Si les prix baissent de…Les gens ont tendance à…

Il s’agit d’un comportement déroutant lorsqu’on songe que les investisseurs peuvent grandement tirer parti des plongeons provisoires du marché à long terme. Voilà ce qui peut constituer la différence entre le fait de simplement avoir de quoi survivre après avoir arrêté de travailler et le fait d’être en mesure de sauter sur les occasions du Vendredi fou.

Étant donné qu’il s’agit des économies de toute une vie, on serait porté à croire que les gens se sont renseignés sur les tenants et aboutissants des placements en vue de leur retraite.  Ce n’est malheureusement pas le cas. Lorsque les investisseurs ne connaissent pas la valeur véritable de ce qu’ils possèdent, contrairement à ce qui se passe lorsqu’ils achètent une nouvelle télévision, ils ignorent aussi l’attrait des baisses de cours d’actions et des bonnes affaires dont ils pourraient profiter.

En fait, les gens consacrent plus de temps à faire des recherches sur la voiture qu’il vont acheter ou sur leur prochaine destination de vacances que sur leur portefeuille de placements, ce qui mène à un éventail de problèmes, y compris une vente en panique en cas de recul du marché. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles l’investisseur moyen ne semble jamais progresser : il se fait beaucoup de tort en considérant les fluctuations des marchés boursiers comme des risques. Il doit y voir des occasions de se constituer un patrimoine à long terme en investissant dans les excellentes entreprises qu’il connaît et qu’il aime, mais à de meilleurs prix.

Si vous avez encore besoin d’être convaincu de l’approche la plus productive à adopter lors d’un effondrement boursier, rappelez-vous que les actions ont largement dépassé l’inflation et l’immobilier à long terme. Autrement dit, en tant qu’investisseur, vous pouvez gagner plus d’argent si vous posez les gestes qu’il faut que si vous collectionnez les chaussures ou les maisons. Il faut simplement acheter lorsque les cours boursiers sont bas et vendre lorsqu’ils sont hauts, et non le contraire. Bref, il est plus payant de vous entretenir avec votre conseiller financier qu’avec votre courtier immobilier.

Source de la valeur des maisons canadiennes : BMO Capital Markets, Canadian Housing Association. Du 31/12/1993 au 31/12/2015. En $ CA.
Source de l’indice : Bloomberg LP. Indice S&P 500. Du 31/12/1993 au 31/12/2015. Rendements totaux en $ CA.
Source des taux d’inflation historiques : http://www.inflation.eu/inflation-rates/canada/historic-inflation/cpi-inflation-canada.as

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Commentaire sur le T1 2009 :
Comme toujours, la volatilité du marché était également un « problème » pour les investisseurs en 2009. Voyez comment nous avons abordé la question à l’époque... et comment vous pouvez appliquer la même tactique que nous pour être un investisseur prospère aujourd’hui.

Ne vous laissez pas ébranler par les hauts et les bas du marché
Question : Si les données fondamentales d’une entreprise n’ont pas changé, est-ce que le prix que les autres investisseurs sont prêts à payer pour ce titre à court terme a une incidence sur sa valeur à long terme? Réponse : Bien sûr que non.

Même les meilleurs connaissent des périodes léthargiques
Les rendements inférieurs ne sont pas seulement normaux. Ils sont aussi nécessaires pour obtenir des rendements supérieurs à long terme.