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Commentaire

C’est du déjà vu – 4e trimestre 2018

10 janvier 2019

En novembre, lorsqu’EdgePoint a fêté son 10e anniversaire, mes collègues et moi avons visité plusieurs de nos partenaires de longue date d’un bout à l’autre du pays. Il était intéressant de discuter des événements qui ont façonné la dernière décennie.

Une question revenait constamment : « À quoi ressembleront les 10 prochaines années? ». Malheureusement, « nous ne le savons pas » n’est pas une réponse très satisfaisante! Notre réponse aurait pourtant été la même il y a 10 ans – nous n’avions pas de boule de cristal et n’en avons toujours pas.

Dans ce commentaire, je me pencherai sur une autre question importante qu’on ne pose jamais, et qu’on devrait pourtant poser :

Qu’est-ce qui ne changera pas au cours des 10 prochaines années?

Dans les faits, savoir ce qui ne changera pas est une connaissance beaucoup plus précieuse pour les investisseurs que tenter de prédire l’avenir.

Alors, qu’est-ce qui ne changera pas au cours des 10 prochaines années? Penchons-nous sur quatre certitudes.

1) L’investisseur restera son propre pire ennemi

Le comportement des investisseurs ne changera pas.

Les êtres humains ne sont pas conçus pour être de bons investisseurs sur les marchés des actions. Nous sommes déstabilisés par la volatilité à court terme du marché et nous nous laissons influencer par nos émotions lorsque vient le temps de prendre des décisions. De nombreux investisseurs laissent les prix orienter leur comportement. Lorsque les prix augmentent, ils s’excitent, et lorsqu’ils chutent, ils paniquent.

Une étude du Dalbar Institute le confirme : l’investisseur moyen obtient constamment des rendements inférieurs à ceux du marché en général. De 2007 à 2017, l’indice S&P 500 a généré un rendement de 8,5 % par année, comparativement à seulement 4,9 % par année pour l’investisseur moyen.

Rendement de l’investisseur moyen par rapport au rendement de l’indice

Du 31 déc. 2007 à 31 déc. 2017

Source : « Quantitative Analysis of investor Behaviour », DALBAR, Inc., 2018. Rendements au 31 décembre 2017 en $ US. L’investisseur moyen en fonds à revenu fixe investit dans un univers de fonds communs de placement à revenu fixe, composés d’obligations de qualité supérieure, à rendement élevé, d’État, municipales, multisectorielles et mondiales. Il n’investit pas dans les fonds du marché monétaire. L’investisseur moyen en fonds équilibrés investit dans un univers de fonds composés d’une combinaison de titres de capitaux propres et de titres de créance. L’investisseur moyen en fonds d’actions investit dans un univers de fonds communs de placement d’actions nationales et mondiales. Cet univers englobe des fonds de croissance, sectoriels, de stratégies alternatives, de valeur, mixtes, des marchés émergents, d’actions mondiales, d’actions internationales et d’actions régionales. L’indice S&P 500 est un indice diversifié pondéré en fonction de la capitalisation boursière qui se compose de 500 titres américains parmi les plus importants et les plus détenus. L’indice Bloomberg Barclays Aggregate Bond Index est un indice de référence phare qui mesure le marché des obligations de qualité supérieure libellées en dollars américains, imposables et à taux fixe.

Quelle en est la cause? Malheureusement, les investisseurs ont tendance à jongler avec leurs placements au bien mauvais moment. Ils accumulent leur épargne dans des fonds qui procurent de bons rendements, mais les retirent au premier signe de recul. Acheter des titres lorsque les prix sont élevés et les vendre lorsque ceux ci sont bas mène à l’appauvrissement.

Entre jadis et maintenant

Lorsqu’EdgePoint a été créé en novembre 2008, les investisseurs fuyaient le marché massivement. Il était alors impossible de connaître la durée de la crise financière ou de savoir si les cours allaient remonter ou continuer de baisser à court terme (ils ont éventuellement chuté beaucoup plus bas!). Nous pensions alors, et nous le pensons toujours, que lorsque tout le monde fuit en paniquant, c’est généralement un bon moment pour investir.

Dix ans plus tard, rien n’a changé. Au premier signe de volatilité, la panique s’installe de nouveau. Les rachats de parts de fonds commun de placement ont totalisé 56 G$ US durant la semaine terminée le 19 décembre 2018, soit la plus importante sortie de fonds depuis octobre 2008.i

On peut difficilement prédire les rendements des marchés des actions pour la prochaine année, et même pour les prochains mois. Toutefois, si l’on se fie au passé, les investisseurs qui fuient en masse aujourd’hui créeront de belles occasions pour les investisseurs qui tiendront le coup et ne céderont pas à la panique.

2) En ce qui concerne les placements, l’incertitude constitue la seule certitude

Il n’y aura jamais de moment idéal pour investir.

Lorsque les gens pensent au passé, il leur semble toujours plus rose qu’il ne l’était en réalité. Nous nous racontons des histoires simples afin que le passé nous paraisse plus harmonieux.

Parlons de la création d’EdgePoint. L’histoire simple dit que novembre 2008 était un moment idéal pour lancer une nouvelle société de fonds communs de placement.

Voici ce que nous avons tendance à oublier :

  • Nous étions au début d’une crise financière mondiale et ne savions pas quand elle se terminerait et quelles en seraient les répercussions.

  • Tye, Geoff et Patrick ont voyagé d’un bout à l’autre du pays afin de rencontrer des investisseurs potentiels, pour se heurter à des salles de réunion vides.

  • Cymbria a été le plus important premier appel public à l’épargne à la Bourse de Toronto durant le quatrième trimestre de 2008.ii

  • Nous avons investi le portefeuille en novembre 2008, convaincus que le moment était bien choisi. Nos premiers investisseurs ont été récompensés en voyant la valeur du Portefeuille mondial dégringoler de 22 % entre janvier 2009 et mars 2009.iii

  • De plus, nos employés, qui ont vu leur rémunération grandement amputée, se demandaient si l’entreprise qu’ils venaient de joindre serait un jour rentable.

Entre jadis et maintenant

Les investisseurs qui vendent leurs actions aujourd’hui pensent sûrement que l’avenir est incertain. Les manchettes font craindre le ralentissement de l’économie mondiale, les tensions commerciales avec la Chine et la baisse du prix des produits de base.

La vérité : il y aura toujours des raisons de s’inquiéter. En songeant aux 10 dernières années, nous constatons que le marché des actions a plus que doublé durant la période. Nous oublions toutefois les inquiétudes qui ont miné le moral des investisseurs en cours de route.

Chaque année d’existence d’EdgePoint, nous avons fait face à des événements alarmants et incertains. En 2009, nous étions toujours confrontés à l’incertitude entourant la crise financière américaine. En 2010, c’était la crise financière européenne. En 2011, la notation des États-Unis a été revue à la baisse. Et ainsi de suite… Les investisseurs qui ont tenu le coup tout au long de ces 10 années ont été récompensés avec des rendements très intéressants.

Il y aura toujours de bonnes raisons de ne pas investir. Puisque nous détenons des titres de grande qualité à long terme, nous pensons qu’attendre patiemment un meilleur avenir pour investir est généralement une erreur.

3) La route sera cahoteuse

Il y aura encore plus de volatilité.

Les actions se sont révélées être l’un des meilleurs moyens de se constituer un patrimoine à long terme. Il faut toutefois accepter ce compromis : des rendements supérieurs contre un parcours plus cahoteux.

Quel est le niveau normal de volatilité? Au cours des 90 dernières années, la contraction annuelle moyenne de l’indice S&P 500 a été de 16 %.iv Ainsi, durant une année « normale », vous ne devriez pas être surpris que le marché diminue de 16 % entre son plus haut et son plus bas niveau. Bien entendu, 16 % représente une moyenne et, pour certaines années, l’écart pourrait être encore plus prononcé.

Jusqu’à tout récemment, le contexte était parfait pour les investisseurs. Les rendements boursiers étaient solides et la volatilité n’était pas très présente. De 2012 à 2017, la contraction annuelle moyenne était de seulement 8 %,v bien en deçà de la moyenne à long terme.

Baisse maximale par année civile de l’indice S&P 500

Du 31 déc. 2008 à 31 déc. 2018

Source : Bloomberg LP. Contractions en monnaie locale, selon les rendements des cours. Les contractions annuelles font référence au plus grand écart sommet-creux au cours d’une année civile.

Au cours des derniers mois, les médias ont parlé de la récente volatilité des marchés comme si elle était inhabituelle. En vérité, elle est tout à fait normale. En effet, la volatilité demeure présente, bien qu’elle se fasse temporairement discrète, comme nous l’avons mentionné dans notre commentaire du quatrième trimestre de 2017.

Si la volatilité est permanente, que pouvons-nous faire?

Si vous croyez que la volatilité est un risque, vous vendrez probablement vos actions au premier indice de correction du marché. Malheureusement, vous renoncerez à des rendements à long terme pour un peu de confort à court terme.

Si vous croyez que la volatilité est une opportunité (ce qui est notre avis), vous l’utiliserez pour tirer profit des erreurs d’autrui.

Voyons ce que nous avons fait durant les périodes les plus volatiles des 10 dernières années. Avant le fléchissement récent du marché, nous avons connu quatre périodes depuis les débuts d’EdgePoint où notre portefeuille mondial a reculé d’au moins 15 %.

Examinons le tableau suivant. Le portefeuille mondial a dégringolé de 22 % à un certain moment de 2009 (période 1 dans le tableau). Au lieu de liquider nos positions ou de nous réfugier dans les « titres défensifs », nous avons utilisé la volatilité pour accroître nos participations dans 20 sociétés de notre portefeuille. Nous sommes heureux lorsque nous pouvons acheter des entreprises que nous détenons déjà à des prix moindres. Le rendement total pour la période 1 s’est chiffré à 26 %.

Les décisions de notre équipe de placement durant chaque période contribuent grandement à nos rendements à long terme. Depuis le début, la majeure partie de nos résultats supérieurs à ceux de l’indice découle de quatre périodes de recul.

Période 1 - Rendement total 26 %

ActivitéActivité du portefeuille durant la contraction (nombre de sociétés)

Période 2 - Rendement total 8 %

ActivitéActivité du portefeuille durant la contraction (nombre de sociétés)

Période 3 - Rendement total 3 %

ActivitéActivité du portefeuille durant la contraction (nombre de sociétés)

Période 4 - Rendement total 8 %

ActivitéActivité du portefeuille durant la contraction (nombre de sociétés)

L’activité du portefeuille ne tient pas compte des titres à revenu fixe, des liquidités et des contrats de change à terme.

À ce jour1 an3 ans5 ans10 ansDepuis sa création
  • 17 novembre 2008
Source, indice : Morningstar Direct. Rendement total annualisé en $ CA, déduction faite des frais. Rendement du portefeuille au 31 décembre 2018. L'indice mondial MSCI est un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière, composé d'actions offertes sur les marches des pays développés à l'échelle mondiale. L’indice a été choisi parce qu’il s’agit d’un indice de référence largement utilisé sur le marché des actions mondial. Si les Portefeuilles utilisent ces indices pour les comparaisons de leur rendement à long terme, chaque Portefeuille n’est pas géré relativement à la composition de l’indice. Il existe des différences qui ont une incidence sur la comparabilité, notamment dans les titres détenus et la répartition géographique et sectorielle. Par conséquent, dans certaines périodes, le rendement des Portefeuilles peut différer de celui de l’indice. D’autres facteurs comme la qualité du crédit, le type d’émetteur et le rendement peuvent avoir une incidence sur la comparaison des titres à revenu fixe.

Entre jadis et maintenant

Au cours des trois derniers mois, le Portefeuille mondial EdgePoint a reculé de 12 %.vi Les mesures que nous avons prises durant le dernier trimestre concordent avec celles que nous avions prises lors des quatre ralentissements précédents.

À la fin de septembre, la pondération des liquidités du Portefeuille mondial EdgePoint s’élevait à 13,3 %, comparativement à 2,5 % à la fin de décembre. Nous avons tiré profit de la volatilité des marchés pour accroître nos placements dans 15 (soit 38 %) des titres faisant déjà partie du portefeuille. Nous avons également ajouté deux nouveaux titres au portefeuille.

Bien entendu, personne n’aime réellement la volatilité (même si nous nous réjouissons des occasions attrayantes qu’elle nous procure). De mauvaises nouvelles continueront d'arriver et effrayeront les investisseurs.

Essayez alors de vous rappeler que sans la volatilité, nous aurions peu de chances d’investir dans des entreprises exceptionnelles à des cours aussi intéressants. Pour obtenir de solides rendements à long terme, nous avons besoin des corrections occasionnelles du marché.

4) Nous chercherons à avoir un avantage déloyal

Le seul moyen de surpasser le marché est d’avoir un avantage.

À la bourse, le consensus procure généralement de piètres résultats, une tendance qui ne s’applique qu’à quelques domaines. Par exemple, si vous aviez besoin d’une chirurgie du genou, vous iriez probablement consulter les cinq plus grands spécialistes de ce domaine. Si les cinq personnes vous recommandent la même procédure, il serait sage de suivre leur conseil.

Dans un même ordre d’idées, si vous souhaitez bâtir un pont, vous consulterez les cinq meilleurs ingénieurs civils. S’ils vous recommandent tous la même approche, vous devriez les écouter.

Toutefois, si vous demandez aux cinq économistes les plus brillants la direction que prendra le marché boursier et qu’ils formulent tous la même réponse, ils auront probablement tort! C’est ce que l’histoire nous apprend.

En bourse, la vision collective des investisseurs est déjà reflétée dans le cours actuel. Comme le dit le dicton, si tout ce que vous savez, c’est ce que tout le monde sait déjà, alors vous ne savez rien.

La meilleure façon d’obtenir un avantage est d’avoir une opinion à l’égard d’une entreprise que les autres ne partagent pas, ce que nous appelons des « points de vue exclusifs ». Depuis les débuts d’EdgePoint, nous recherchons des entreprises qui prendront vraisemblablement de l’expansion, sans payer pour cette croissance.

Entre jadis et maintenant

Comment pourrons-nous conserver notre avantage de placement durant la prochaine décennie?

Notre plus grand avantage était, et continuera d’être, notre horizon long terme de placement – soit notre volonté à regarder plus loin devant, même si nous semblons avoir tort à court terme.

Par le passé, un investisseur moyen détenait une action durant deux ou trois ans. Pour obtenir un avantage, il fallait regarder de quatre à cinq ans en avant. Aujourd’hui, l’horizon de placement a raccourci de manière radicale à quelques mois, voire quelques jours ou minutes. Avoir une perspective de ce que sera une entreprise dans 2 à 3 ans peut être considéré comme un avantage distinct.

Voici quelques-unes des plus grandes sociétés à l’échelle mondiale. Sous chaque nom se trouve la période de détention annuelle moyenne. L’actionnaire moyen détient des actions d’Amazon durant un peu plus de trois mois. Jeff Bezos prend aujourd’hui des décisions dont les retombées ne seront pas observables avant plusieurs années, tandis que l’actionnaire moyen d’Amazon est à peine disposé à attendre jusqu’au prochain rapport trimestriel.

Détenir des titres durant à peine trois mois est aussi insensé que cela peut paraître!

Amazon.com, Inc.Apple Inc.Facebook, Inc.JPMorgan Chase & Co.
Source : FactSet Research Systems Inc. Les fonds publics d’actions et le volume cumulé sur une période de 12 mois au 31 décembre 2018 ont été utilisés pour calculer la période de détention moyenne annuelle.

Plus l’horizon de placement des gens est court, plus notre avantage à long terme est considérable.

Nous avons précédemment mentionné qu’un investisseur moyen obtient généralement un rendement inférieur à celui des fonds dans lesquels il investit. En achetant des titres lorsque les cours sont élevés et en les vendant lorsqu’ils sont bas, l’« écart de comportement de l’investisseur » représente la triste réalité de notre secteur.

Tel qu’il est illustré dans le graphique suivant, l’investisseur moyen d’EdgePoint a généré sensiblement le même rendement que les fonds sous-jacents durant la dernière décennie. Voilà qui témoigne de la qualité de nos investisseurs et de leurs conseillers, qui comprennent les avantages de l’investissement discipliné à long terme.

Rendements annualisés sur 10 ans par portefeuille

Du 31 déc. 2008 au 31 déc. 2018

Au 31 décembre 2018. Source, rendements du portefeuille EdgePoint : Fundata Canada, déduction faite des frais. Rendements annualisés et en dollars canadiens Source, rendements de l’investisseur moyen EdgePoint : CIBC Mellon. Les rendements de l’investisseur moyen EdgePoint correspondent aux rendements moyens pondérés en fonction des flux de trésorerie externes, déduction faite des frais, parmi les investisseurs qui détenaient des titres de série A des portefeuilles EdgePoint, entre le 31 décembre 2008 et le 31 décembre 2018. Les rendements des portefeuilles EdgePoint sont pondérés en fonction du temps afin de mieux refléter le rendement du gestionnaire, conformément au taux de croissance composé qui n’est pas touché par les entrées et les sorties de fonds dans le portefeuille. Le rendement moyen pondéré en fonction des flux de trésorerie externes de l’investisseur tient compte des décisions de l’investisseur concernant le moment et l’ampleur des entrées et des sorties de fonds et représente le taux de rendement personnel de l’investisseur.

À ce jour1 an3 ans5 ans10 ansDepuis sa création
  • 17 novembre 2008
Rendement total annualisé en $ CA, déduction faite des frais. Rendement du portefeuille au 31 décembre 2018.

Nous avons la chance de collaborer avec un groupe de conseillers qui, comme nous, comprennent que certaines choses ne changeront jamais :

  1. le comportement de l’investisseur restera le même

  2. l’avenir sera toujours incertain

  3. la route sera cahoteuse

  4. nous devons avoir un avantage dans le domaine des placements

Vous nous permettez de regarder à long terme tandis que d’autres se laissent distraire par la volatilité à court terme. Vous nous procurez plus de capital à investir en période de volatilité.

Au cours des 10 prochaines années, il y aura des imprévus et des moments où il pourrait être plus rassurant de se retirer. Toutefois, en vous concentrant sur ce qui ne changera pas, vous garderez la tête froide et aurez la confiance nécessaire pour maintenir le cap.

Merci de votre confiance et de votre soutien. Nous mettons chaque jour tout en œuvre pour la mériter.


i Source : Stein, Charles. « Fund Investors Pull $56 Billion in Biggest Exit Since 2008. » Bloomberg.com. 26 décembre 2018. https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-12-26/mutual-fund-outflows-surge-to-56-billion-most-since-2008.ii Source : Groupe TMX – Service de l’information de marché, « TSX TSXV Listed Issuers 2008 / 12», https://www.tsx.com/resource/en/720/12-en-12.xls.iii Source : Portefeuille mondial EdgePoint, série A. Rendement total en $ CA. Rendement total du 6 janvier 2009 au 9 mars 2009.iv Source : Bloomberg LP. Rendement des cours au 31 décembre 2018. Contractions en monnaie locale. Les contractions annuelles font référence au plus grand écart sommet-creux au cours d’une année civile.v Source : Bloomberg LP. Contractions en monnaie locale, selon les rendements des cours. Les contractions annuelles font référence au plus grand écart sommet-creux au cours d’une année civile.vi Source : Portefeuille mondial EdgePoint, série A. Rendement total du 1er octobre 2018 au 31 décembre 2018, en $ CA.